Quel était votre parcours académique lorsque vous avez postulé pour un stage à UNRIC ?
Au moment où j’allais commencer mon stage à UNRIC, j’avais un diplôme en Sciences Humaines et Religieuses, une licence en philosophie et avais déjà effectué des séjours d’études à l’étranger, ayant passé 4 ans en Italie, 1 an en Espagne et 3 ans au Canada.
Quelles étaient vos principales tâches en tant que stagiaire à UNRIC ?
L’une de mes principales tâches consistait à suivre les médias français et belges afin de rédiger une revue de presse quotidienne qui était par la suite envoyée aux membres du personnel de l’ONU dans le monde entier. Je devais également mener et publier des interviews liées aux thématiques et projets de l’ONU sur le site web d’UNRIC et traduire divers documents à usage interne/externe, dont l’un d’entre eux a été publié sur le site web mondial de l’ONU. Je m’occupais également de la rédaction et la publication du bulletin mensuel du bureau France et Monaco. Enfin, j’apportais mon soutien au personnel d’UNRIC pour l’organisation de divers événements dans le cadre de « l’Eurobulle », ou pour représenter le bureau lors de conférences comme par exemple celle sur le changement climatique qui s’était tenue au Parlement européen.
Qu’avez-vous retenu de cette expérience ?
Si je devais tirer un bilan de cette expérience, ce serait qu’il est important de sortir des sentiers battus. J’ai été agréablement surpris aussi de voir à quel point nos supérieurs m’ont encouragé et m’ont fourni les moyens nécessaires à chaque fois que je proposais un projet.
Ce stage vous a-t-il aidé dans votre carrière ? Si oui, comment ?
Il m’a aidé de trois façons différentes :
- Dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais pensé pouvoir saisir une telle opportunité, mais quand elle s’est présentée à moi, j’ai sauté dessus ! Cela m’a prouvé que même si l’on craint d’échouer, il faut toujours essayer ! Il faut essayer même quand cela semble impossible.
- Ce stage m’a également enseigné l’importance de sortir des sentiers battus et de saisir toutes les occasions qui se présentent.
- Enfin, le fait d’avoir UNRIC mentionné sur un CV est toujours un plus. Je sais même qu’une fois cela m’a aidé à obtenir une promotion.
Quel est votre meilleur (et pire) souvenir de ce stage ?
Mon meilleur souvenir ? Je ne sais même pas par où commencer ! J’avais des collègues extraordinaires et je menais de nombreux projets intéressants, sans oublier l’un des plus importants bien sûr, mes matchs de badminton au bureau avec les autres stagiaires. Nous ne l’avons jamais révélé aux autres membres du personnel, mais pour notre défense, c’était lié au travail, car cela a permis de créer une forte cohésion d’équipe, afin de discuter et créer des projets ensemble. (Nous étions vraiment la meilleure génération de stagiaires qu’UNRIC ait jamais eue !).
Je n’ai pas de mauvais souvenir ou peut-être un : celui de ne pas avoir pu rester quelques mois de plus à UNRIC !
Quel tournant a pris votre carrière après avoir quitté UNRIC ?
J’ai immigré au Canada peu de temps après. J’ai commencé une carrière dans le financement automobile à Toronto. J’occupe mon poste depuis maintenant trois ans. En dehors du travail, je m’implique aussi activement auprès de la communauté francophone de Toronto en tant que membre du conseil d’administration de différentes organisations, dont l’UFE (Union des Français de l’étranger) et la Chambre de commerce belgo-canadienne. UNRIC reste tout de même l’une de mes meilleures expériences professionnelles !
Que conseilleriez-vous à un futur stagiaire ?
Votre stage sera ce que vous voulez en faire ! UNRIC permet d’ouvrir des portes, c’était un vrai laissez-passer ! Alors, saisissez votre chance ! N’attendez pas que les gens vous demandent de faire des choses…. Prenez des initiatives et soyez proactifs !