La semaine dernière, vingt membres de Grands-Parents pour le Climat ont marché pendant quatre jours lors d’une « marche pour le futur » (#MarchForFuture) d’Édimbourg à Glasgow, où se déroule actuellement la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26).
Par cette action, ils veulent demander aux décideurs politiques de prendre des mesures urgentes pour atteindre l’objectif de 1,5°C de l’Accord de Paris.
Les Grands-Parents pour le Climat sont un mouvement citoyen indépendant qui veut laisser un monde vivable à leurs petits-enfants. Ils jettent ainsi un pont entre leur génération et celle des jeunes activistes pour le climat.
« En tant que grands-parents, nous voulons littéralement aller loin pour leur avenir. Ça va faire un peu de mal, ces 100 km », avait déclaré Ria Gielis, grand-mère de cinq petits-enfants, au moment du départ. « Mais si c’est difficile, cela ne veut pas dire que ce n’est pas possible, et je veux absolument faire passer ce message à nos politiciens, aux dirigeants mondiaux et aux dirigeants économiques. »
La solidarité en route pour la COP
Le long de leur voyage, les grands-parents ont rencontré d’autres activistes tels que les « Climate Miles » des Pays-Bas, les « Pèlerins pour le Climat » écossais, des membres britanniques, allemand et suédois du « Pèlerinage pour la COP26 » et les « Grands-parents pour le futur » de Stockholm, en Suède. Ils partagent tous les mêmes préoccupations, mais aussi la même solidarité.
Après un voyage de 100 km le long de canaux écossais symbolisant la révolution industrielle, les grands-parents ont rencontré les jeunes activistes pour le climat arrivant à Glasgow à bord du Train du Climat.
Les grands-parents se sont également entretenus avec la ministre fédérale belge du Climat, de l’Environnement, du Développement durable et du Green Deal, Zakia Khattabi, et le chef de la délégation belge, Peter Wittoeck, au sujet des objectifs belges et européens pour la COP26.
Ils ont exprimé leurs demandes à la délégation belge de prendre en compte la transition énergétique, une politique climatique fiscale socialement juste et le soutien à toutes les victimes des changements climatiques lors du sommet.
Maintenir l’objectif de 1,5°C
Il appartient maintenant aux gouvernements nationaux de tenir leurs promesses. Dans son discours à tous les dirigeants du monde lors de la COP26, le Secrétaire général des Nations Unies les a appelés à l’action.
« Nous devons maintenir l’objectif de 1,5 degré Celsius », a dit le chef de l’ONU. « Cela exige une plus grande ambition en matière d’atténuation et des mesures concrètes immédiates pour réduire les émissions mondiales de 45 % d’ici 2030. Nous avons besoin d’une ambition maximale – de la part de tous les pays sur tous les fronts – pour faire de Glasgow un succès. »
« Le monde sera à nouveau meilleur si nos décideurs font les bons choix et si davantage de personnes ont la chance d’avoir une bonne vie », a conclu Ria.
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