Cet automne, les Grands-Parents pour le Climat ont organisé une exposition pour les enfants sur l’action climatique et la biodiversité au sein de la bibliothèque municipale de Genk, en Belgique.
Dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26), des milliers de visiteurs ont pu découvrir pendant cinq semaines l’exposition « Sauver la vie sur Terre tant qu’on le peut encore ».
Les Grands-Parents pour le Climat – un mouvement citoyen désirant laisser un monde vivable à leurs petits-enfants – ont mis en place une série d’activités et d’ateliers spécialement pour les enfants et les enseignants du primaire. Pour les adultes, des soirées de débat avec des scientifiques, des décideurs politiques et des journalistes ont complété le programme.
Avec cette exposition, ces grands-parents veulent sensibiliser les jeunes, leurs enseignants, leurs familles ainsi que les visiteurs de la bibliothèque en général, à la crise climatique et proposer des solutions.
Annelies Nouwen, enseignante en 6ème année à l’Europaschool GO ! de Genk, a visité l’exposition avec ses élèves. « Je pense qu’il est extrêmement important que les élèves réalisent à quel point notre nature est belle et précieuse, mais aussi qu’ils apprennent que toute cette beauté est en danger et comment ce danger est créé ou entretenu. »
L’exposition s’inscrit dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, une campagne qui a débuté en juin de cette année et se poursuivra jusqu’en 2030. Elle appelle à l’action pour prévenir, arrêter et inverser la dégradation des écosystèmes dans le monde entier.
« L’éducation au climat devient de plus en plus importante et l’exposition « Sauver la vie sur Terre tant qu’on le peut encore » y contribue », a déclaré Liesbet Crough, grand-mère et coorganisatrice de l’exposition.
Les « chefs des pays » doivent mieux travailler ensemble
À la fin de l’exposition, les élèves ont pu écrire leurs souhaits pour l’avenir. Ces souhaits ont ensuite reçu une place dans « l’arbre à souhaits » de l’exposition.
Par exemple, les élèves de la classe de l’enseignante Annelies veulent « plus de forêts, plus de plantes pour prendre soin de la nature ensemble », « moins de déchets dans la forêt, et aucun déchet dans les mers pour le bien des animaux » ou « plus de panneaux solaires ». D’autres ont décidé de « marcher plus souvent, de faire beaucoup plus de vélo et de moins utiliser la voiture ».
« Pendant la discussion qui a suivi en classe les élèves posaient pleine de questions », déclare l’enseignante Annelies. « Les enfants ne comprennent absolument pas que les dirigeants du monde, les chefs des pays comme ils les appellent, continuent de permettre tout cela. Ils se sentent impuissants, malgré le fait qu’ils veuillent vraiment faire leur part. »
L’un des élèves a souhaité que nous « travaillions mieux ensemble », ce que demande également la grand-mère Liesbet Crough : « Offrez à vos petits-enfants le plus beau des cadeaux : travaillons ensemble pour un avenir vivable et sain ! ».
L’exposition sera ensuite présentée à la Haute Ecole UCLL (University Colleges Leuven Limburg), où le message sera adapté aux étudiants universitaires.
Cette initiative a été réalisée en collaboration avec la ville de Genk, la province du Limbourg et le Centre régional d’information des Nations Unies (UNRIC), et en association avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui co-dirigent la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030).