La pandémie de coronavirus COVID-19 est propice à la diffusion de fausses informations sur internet et les réseaux sociaux. Le flot soudain et quasi continu d’informations peut attiser les craintes et faire circuler du faux contenu. Vous trouverez ici des réponses vérifiées à quelques unes de vos questions. Cet article est actualisé régulièrement.
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Des questions sur la COVID-19, la grossesse et le vaccin ? Le Dr Océane Sorel répond à vos interrogations.
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Dernière mise à jour : mai 2022
VIRUS COVID-19 ET VARIANTS
Virus
- La maladie du COVID-19 est causée par un virus et non une bactérie.
INFO. Le virus à l’origine du COVID-19 appartient à la famille des Coronaviridae, un coronavirus, c’est pourquoi aucun antibiotique ne fonctionne contre la maladie.
- La COVID19 et la grippe ont exactement les mêmes symptômes
INTOX. La plupart des symptômes qui se manifestent sont communs aux deux pathologies (fièvres, toux, éternuements, courbatures, maux de tête). Cependant, la COVID-19 se définit également par des symptômes spécifiques tels que l’anosmie (perte d’odorat) ou encore l’agueusie (la perte de goût). Attention, tous les symptômes ne se manifestent pas toujours même en cas d’infection. Il est donc important de se faire systématiquement tester en cas de suspicion.
- Je suis jeune, je ne risque rien ?
INTOX. Les personnes âgées et les personnes souffrant de maladies préexistantes (comme l’asthme, le diabète, les maladies cardiaques) sont plus susceptibles de tomber gravement malades à cause de ce virus. Cependant, de plus en plus de jeunes ont été hospitalisés pour des formes sévères d’infection au COVID-19. Aussi, un porteur sain de la maladie, quel que soit son âge, peut contaminer des personnes plus fragiles.
- Les personnes atteintes de COVID long ne sont plus contagieuses.
INFO. Selon les observations, les personnes atteintes de COVID long ne sont plus infectieuses et ne peuvent plus transmettre la maladie car à ce stade elles ont dépassé la phase aiguë de la maladie et probablement éliminé le virus.
- Les personnes atteintes de la tuberculose sont plus vulnérables aux formes graves de la COVID
INFO. Comme les deux maladies affectent les poumons, il a été démontré que les personnes atteintes de la tuberculose ont plus de risques de développer des formes graves de la COVID-19. L’OMS recommande aux personnes atteintes de tuberculose d’être particulièrement prudentes et de se faire vacciner le plus vite possible.
La tuberculose est l’une des maladies les plus mortelles dans le monde après la COVID-19. Tandis que la tuberculose est une bactérie affectant les poumons, la COVID est un virus. Les deux maladies peuvent avoir des symptômes similaires. Il est donc important de continuer la lutte pour combattre les deux maladies infectieuses.
- Les fumeurs sont plus vulnérables face à la COVID.
INFO. Les observations indiquent clairement que les fumeurs sont jusqu’à 50 % plus susceptibles de souffrir plus gravement de la COVID-19 et donc d’être hospitalisés. Les fumeurs sont plus susceptibles de mourir de la maladie COVID-19 qu’une personne qui n’a jamais fumé. Les maladies liées au tabagisme rendent également les fumeurs plus vulnérables.
- Les diabétiques sont plus vulnérables aux formes graves de la COVID.
INFO. Les personnes diabétiques ont un risque plus élevé que les personnes non diabétiques de développer une forme grave de la maladie. Les deux principaux types de diabète sont le type 1 et le type 2. Le type 1 semble présenter un risque plus élevé que le type 2 de contracter une maladie grave de la COVID et d’en décéder.
- Les personnes asymptomatiques ne transmettent pas la COVID-19.
INTOX. Les personnes infectées, qu’elles présentent ou non des symptômes, peuvent être contagieuses et transmettre le virus. Les personnes qui développent une forme grave de la maladie peuvent être contagieuses plus longtemps. L’OMS conseille le port du masque, le maintien des gestes barrières et la distanciation physique.
- On peut guérir de la maladie du coronavirus.
INFO. La majorité des personnes qui contractent la COVID-19 peuvent guérir et éliminer le virus de leur organisme. Si vous contractez la maladie, assurez-vous de traiter vos symptômes, la majorité des patients guérissent grâce à un traitement de soutien.
- Il n’existe pas encore de traitement pour le Covid long.
INFO. Il n’existe pas encore de traitement spécifique au Covid long. Toutefois, toute personne qui développe un syndrome post-Covid-19 doit aller consulter un professionnel de santé.
Les symptômes du Covid long comprennent communément l’essoufflement, le dysfonctionnement cognitif ainsi que la fatigue. Mais plus de 200 symptômes ont été signalés chez les patients, tels que des douleurs thoraciques, des difficultés d’élocution, des douleurs musculaires, une dépression, une perte d’odorat ou une perte de goût. Cet état peut en général durer entre 3 et 9 mois. Les connaissances sur cette condition demeurent encore limitées tant sur sa durée que sur les raisons de son développement.
- Il existe un médicament autorisé pour le traitement de la COVID-19.
INFO Actuellement, le seul médicament autorisé et commercialisé en Europe est le Paxlovid, un traitement antiviral sous forme de comprimés développé par le laboratoire Pfizer. Toutefois, ce traitement n’est destiné qu’aux patients à risque qui ne sont pas suffisamment protégés avec le vaccin, et sur prescription de leur médecin. Il s’adresse aux adultes atteints de COVID-19 ne nécessitant pas d’oxygénothérapie et à risque élevé d’évolution vers une forme grave de la maladie.
Il ne s’agit pas d’un traitement préventif et il ne remplace en aucun cas la vaccination. Il est administré après confirmation d’infection à la COVID-19. Il est recommandé de prendre le traitement dès que possible et au maximum dans les cinq jours qui suivent l’apparition des symptômes. Renseignez-vous auprès de votre médecin pour plus d’indications.
- On peut être infecté plusieurs fois par la COVID-19.
INFO. Les données actuelles montrent qu’une personne ayant été infectée par la COVID-19 peut être réinfectée par le virus après la période d’immunité naturelle, principalement avec Omicron. Une première contamination ne protège donc pas d’une seconde. Pour autant, cela ne veut pas dire que le variant Omicron résiste davantage aux anticorps que procure le vaccin qui reste sûr et efficace.
- Les scanners thermiques peuvent détecter le virus du COVID-19.
INTOX. Les scanners thermiques sont efficaces pour détecter la fièvre, mais ne peuvent pas détecter le virus du COVID-19.
- La COVID-19 se transmet quand on éternue ou qu’on tousse.
INFO. La maladie peut se transmettre d’une personne à l’autre par le biais de gouttelettes respiratoires expulsées par le nez ou par la bouche lorsqu’une personne tousse ou éternue. Ces gouttelettes peuvent se retrouver sur des objets ou des surfaces autour de la personne en question.
On peut alors contracter la COVID-19 si on touche ces objets ou ces surfaces et si on se touche ensuite les yeux, le nez ou la bouche. Il est également possible de contracter la COVID-19 en inhalant des gouttelettes d’une personne malade qui vient de tousser ou d’éternuer. C’est pourquoi il est important de préserver les gestes barrière comme la distanciation sociale et le lavage régulier des mains.
- Les mouches ou les moustiques peuvent transmettre la COVID-19.
INTOX.Rien ne prouve à ce jour que les mouches ou les moustiques peuvent propager le virus du coronavirus.
- Se laver fréquemment les mains avec de l’eau et du savon ou avec une solution hydro-alcoolique est un bon moyen d’éviter d’attraper le coronavirus.
INFO. Il faut se laver les mains pendant au moins 20 secondes, soit à peu près le temps qu’il faut pour chanter deux fois la chanson “joyeux anniversaire”, en particulier avant de manger, après avoir mouché votre nez, toussé ou éternué et être allé aux toilettes.
- Mon chat ou mon chien peut transmettre la COVID-19.
NI INFO NI INTOX. Il a été confirmé que les animaux pouvaient être infectés à la COVID-19 mais, à ce jour, aucune transmission d’animal de compagnie à l’homme n’a été scientifiquement prouvée. Il semble donc peu probable que les animaux de compagnie jouent un rôle dans la pandémie.
- La COVID-19 ne se transmet pas en nageant en piscine.
INFO. La natation dans un bassin partagé est une activité possible puisque le virus ne peut pas se diffuser dans l’eau. En revanche, il existe un risque de contamination quand de nombreuses personnes se retrouvent dans un espace réduit ou partagent un même lieu comme des vestiaires. Les gestes barrières comme se laver régulièrement les mains et maintenir une distance de sécurité avec les autres personnes restent nécessaires en-dehors d’un bassin ou à la surface de l’eau.
- Fermer les frontières permet de stopper la circulation du virus
INTOX. Les restrictions de voyage et la fermeture des frontières peuvent aider à contenir le virus et se préparer au mieux en début de pandémie. Cependant, alors que le virus est désormais connu et présent partout dans le monde, il est évident qu’elles ne peuvent plus arrêter la circulation du virus. L’OMS recommande donc aux pays d’appliquer des mesures basées sur les risques afin qu’elles soient pertinentes et efficaces comme la vaccination, les tests et le traçage.
- Le virus COVID-19 peut se transmettre sous les climats chauds et humides.
INFO. La COVID-19 peut se transmettre dans TOUTES LES RÉGIONS. A ce jour la pandémie touche quasiment tous les pays du monde, même dans les zones chaudes et humides.
- L’OMS a interdit les autopsies des morts du COVID-19
INTOX.L’OMS n’a jamais interdit les autopsies. L’Organisation mondiale de la santé a diffusé en mars 2020 des recommandations sur la « conduite à tenir en matière de lutte anti-infectieuse pour la prise en charge sécurisée du corps d’une personne décédée dans le contexte de la COVID-19 ».
- Les hôpitaux touchent une prime de 5 000 euros par décès COVID-19.
INTOX. Cette rumeur persistante sur les réseaux sociaux qui visait à la fois la France et la Belgique a été démentie dans les deux pays.
Variants
- Omicron est un variant bénin
INTOX. Les personnes vulnérables, âgées ou non-vaccinées sont toujours susceptibles de développer des formes sévères de la COVID-19. De nombreuses personnes sont donc toujours hospitalisées ou meurent de l’infection au variant Omicron.
Le fait que le variant Omicron soit moins sévère que le variant Delta ne signifie pas qu’il soit bénin, il serait même dangereux de le sous-estimer, selon l’OMS.
- Le variant Omicron est plus contagieux que le variant Delta
INFO. Selon les dernières observations de l’OMS, le variant Omicron du coronavirus serait plus contagieux mais entraînerait des formes moins sévères du virus que le variant Delta. Ces symptômes moins sévères que les souches précédentes seraient liés au fait que le variant Omicron semble plus susceptible d’infecter les voies respiratoires supérieures (du nez à la gorge) que les poumons.
Toutefois, le variant Omicron, se caractérisant par une très forte contagiosité, est rapidement devenu majoritaire dans le monde. Le risque global concernant ce variant reste donc très élevé. La vaccination et les gestes barrières restent un rempart important contre la propagation du virus.
- « Deltacron », mix de Delta et Omicron, est un nouveau variant de la COVID-19
INTOX. La raison la plus probable de cette suspicion de recombinaison entre deux variants est la contamination entre deux types d’ARN au moment du séquençage, c’est-à-dire une erreur de manipulation qui peut arriver occasionnellement dans n’importe quel laboratoire. Il ne s’agit donc pas d’un nouveau variant naturel en circulation.
- Le « flurona » est un nouveau variant de la COVID-19
INTOX. Le « flurona » n’est pas un nouveau variant du coronavirus, ni une nouvelle maladie, mais un néologisme inventé par les médias pour désigner une double infection à la grippe (« flu » en anglais) et à la COVID-19 (« coronavirus »). En effet, avoir la grippe n’empêche pas d’avoir la COVID-19, et inversement.
En septembre 2021, l’OMS a d’ailleurs indiqué qu’il est « possible d’attraper les deux maladies en même temps ». Cependant, les deux virus, même s’ils peuvent infecter une même personne simultanément, sont issus de deux familles virales distinctes et n’ont donc aucun lien l’un avec l’autre.
Un premier cas de cette co-infection naturelle a été recensé le 30 décembre 2021 en Israël. Actuellement, la crainte ne réside pas dans la gravité de la co-infection, mais plutôt dans le fait que les grippes graves vont aussi nécessiter de l’hospitalisation et de la réanimation alors que les hôpitaux sont déjà submergés dans de nombreux pays.
- Réduire les transmissions limite les variants.
INFO. Lorsqu’un virus circule largement au sein d’une population et qu’il entraîne de nombreuses infections, il est plus susceptible de muter. Plus le virus a la possibilité de se propager, plus il y a de réplications, et plus il y a de chances qu’une mutation intervienne.
Endiguer la propagation du virus à la source reste la meilleure solution, réduisant ainsi les possibilités de mutation de ce dernier. C’est pourquoi il est toujours nécessaire de se laver fréquemment les mains, porter un masque, respecter la distanciation physique et éviter les endroits bondés ou les espaces clos.
- Le nouveau variant Omicron remet en cause la vaccination
INTOX. « Nous avons des vaccins très efficaces qui ont démontré leur pouvoir contre tous les variants à ce jour, en termes de sévérité de la maladie et d’hospitalisation, et il n’y a aucune raison de penser que cela ne serait pas le cas avec Omicron », a expliqué Michael Ryan, responsable des urgences de l’OMS.
L’Organisation exhorte à accélérer la vaccination des groupes hautement prioritaires et à recevoir un schéma vaccinal complet, comprenant la 3ème dose de rappel.
Pour rappel, il est impératif que chacun se fasse vacciner car cela réduit drastiquement les risques de développer des formes graves de la maladie et d’en décéder, mais aussi que chacun continue d’appliquer les mesures de prévention comme le port du masque, le lavage des mains, l’aération des lieux clos etc.
- Une infection à la COVID-19 protège du variant Omicron
INTOX. Selon l’OMS Afrique, les anticorps issus d’une première infection à la COVID-19 n’empêchent pas d’attraper à nouveau la maladie avec le variant Omicron. En effet, d’après les dernières observations, des personnes déjà infectées ont pu être contaminées par la forme mutante du virus, souvent avec des symptômes moins graves. Les vaccins, eux, restent efficaces contre les formes graves de la maladie.
- L’OMS avait prévu le variant Omicron, comme les autres variants
INTOX. Un faux calendrier, portant le logo de l’OMS, circule annonçant l’émergence chaque mois d’un nouveau variant jusqu’en 2023. Il n’existe aucun calendrier préétabli de “lancement” de nouveaux variants par les autorités sanitaires, économiques ou scientifiques.
Les virus mutent naturellement au fil du temps, de manière aléatoire. Ces mutations sont ainsi dues au hasard et à la fréquence de circulation du virus. Il est donc très difficile, voire impossible, pour les spécialistes de prévoir l’émergence de nouveaux variants.
Le variant le plus répandu, le variant Delta, est considéré jusqu’à présent comme la forme la plus contagieuse et dangereuse du coronavirus. Les recherches sont en cours pour estimer la situation du variant Omicron qui pourrait, à termes, devenir dominant dans le monde.
- Tous les variants sont déclarés “préoccupants”
INTOX. Toute émergence de variants est en soi inquiétante. Toutefois, tous les variants n’ont pas les mêmes caractéristiques. Un variant peut être préoccupant en termes de mutation, mais ne pas être très transmissible, donc présenter une menace moindre.
Selon les critères de l’OMS, un variant est jugé “préoccupant” lorsqu’il présente des modifications génétiques dont on sait qu’elles affecteront les caractéristiques du virus, qu’il cause une transmission communautaire importante ou plusieurs foyers de COVID-19 dans le monde, mais aussi lorsqu’il a été démontré qu’il est associé à divers changements ayant une incidence sur la santé publique mondiale comme une augmentation de la transmissibilité, une augmentation de la virulence ou un diminution de l’efficacité des mesures sanitaires, des vaccins ou traitements. D’autres variants sont “à suivre” ou “sous surveillance”.
- Les vaccinations ARN créent les variants.
INTOX. L’émergence de variants est un processus naturel.
La finalité de l’infection d’une cellule par un virus est de produire des copies du virus. La cellule est détournée par le virus pour agir comme une photocopieuse. Le virus peut donc faire des erreurs lors du processus de réplication et le génome n’est pas reproduit à l’identique. C’est ainsi qu’est créée une forme proche du virus dotée de quelques variations. Ces mutations sont dues au hasard et à la fréquence de circulation du virus.
Les vaccins peuvent tout au plus conduire à la propagation d’un des variants qui se font concurrence entre eux. Ces variants sont dits « d’échappement » car ils cherchent à contourner et s’adapter à la réponse immunitaire des individus qui peut être le fruit d’une vaccination ou des anticorps développés après une contamination.
PRÉVENTION ET VACCIN
- Madagascar a quitté l’OMS.
INTOX. Une rumeur rapporte que Madagascar a quitté l’OMS après une polémique sur les traitements locaux de la COVID-19. Elle est fausse. Madagascar n’a pas quitté l’OMS et fait toujours partie des pays membres de l’organisation.
- L’OMS refuse toute forme de médecine traditionnelle
INTOX. En 2021, l’OMS s’est engagée à améliorer la recherche et le développement de médicaments traditionnels contre la COVID-19 en Afrique. De plus, l’organisation reconnaît que la médecine traditionnelle, complémentaire et alternative présente de nombreux avantages.
En mars 2022, L’organisation a créé un Centre mondial de médecine traditionnelle en Inde visant à exploiter le potentiel de la médecine traditionnelle du monde entier grâce à la science et à la technologie modernes.
L’OMS exhorte cependant aux différents gouvernements à faire tester leurs produits lors d’essais cliniques afin de vérifier leur efficacité et la sécurité pour les populations.
- Les vaccins restent efficaces contre les formes graves des variants Delta et Omicron
INFO. Les vaccins actuellement autorisés continuent d’offrir une bonne protection contre les maladies graves et les décès, y compris ceux causés par Delta et Omicron. L’OMS rappelle ainsi que la vaccination reste essentielle pour réduire les risques de complications et de transmission.
Une étude menée en Afrique du Sud a montré que deux doses du Pfizer protègent à 70 % contre les formes graves du virus. L’efficacité contre le risque de contamination chute en revanche à 33 %, alors qu’elle atteignait 80 % contre le variant Delta.
L’agence des Nations Unies pour la santé a déclaré qu’il était crucial de faire davantage pour aider tous les pays à recevoir le plus rapidement possible les vaccins contre le coronavirus qui peuvent sauver la vie et éviter la mutation du virus.
- Pas besoin de vaccin si j’ai déjà eu la COVID.
INTOX. Une infection au COVID-19 développe une réponse immunitaire qui varie d’une personne à l’autre. La force et la durée de cette réponse, et la manière dont elle varie selon les personnes, sont toujours à l’étude.
Même si l’on a déjà eu la COVID-19, le vaccin agit comme un rappel qui renforce la réponse immunitaire. Il est également arrivé que des personnes soient infectées par le coronavirus plusieurs fois, ce qui rend la vaccination encore plus importante.
- Les vaccins contre la COVID-19 sont sûrs.
INFO. Dans tous les pays, des autorités de réglementation supervisent la sécurité et l’efficacité des vaccins avant leur utilisation à grande échelle. Au niveau mondial, l’OMS coordonne plusieurs entités techniques indépendantes qui examinent la sécurité des vaccins avant et même après leur mise sur le marché.
Les vaccins dont l’utilisation est approuvée par l’OMS ont subi des tests et des essais cliniques rigoureux, qui montrent qu’ils sont sûrs et permettent un contrôle efficace des maladies. Même si la mise au point des vaccins contre la COVID-19 se déroule aussi rapidement que possible, ils ne pourront obtenir les autorisations réglementaires nécessaires que s’ils respectent des normes de sécurité et d’efficacité strictes.
- Grâce au vaccin je peux arrêter les gestes barrières.
INTOX. La vaccination limite les transmissions et évite les formes graves. Cependant, pour interrompre la transmission du virus, la vaccination doit être couplée d’autres méthodes efficaces comme les gestes barrières. Surtout lorsque tout le monde n’est pas encore vacciné et que le virus circule toujours.
- Grâce au vaccin j’ai moins de chance de transmettre le virus.
INFO. La vaccination réduit le risque de transmettre le virus. Si vous êtes vacciné et que vous attrapez quand même la COVID, transmettez le virus pendant une période plus courte et de manière moins contagieuse que si vous n’aviez pas été vacciné.
De plus, la vaccination réduit la quantité et la densité de virus présente dans votre corps que vous pouvez potentiellement répandre autour de vous.
- Grâce au vaccin j’ai moins de chance d’attraper le virus.
NI INFO NI INTOX. Il est possible d’être infecté par la COVID-19 malgré la vaccination, principalement avec le variant Omicron, dominant dans le monde. Bien que la vaccination soit sûre et efficace, elle ne protège pas à 100% du risque d’infection. Toutefois, les vaccins réduisent la charge virale en cas de contamination et protègent contre les formes graves de la maladie et les risques de décès. La vaccination est donc fortement encouragée pour votre protection et celle des autres.
- Si on peut attraper et transmettre le virus, il est inutile de se faire vacciner.
INTOX. Il y a deux très bonnes raisons de se faire vacciner.
La première est de protéger contre une forme grave du COVID après une infection et de présenter des symptômes très légers, voire aucun symptôme.
Dans un second temps, si il est vrai que les vaccins ne protègent pas à 100% contre une infection, ils réduisent les risques d’être infecté et de transmettre le virus à d’autres personnes. L’intérêt de la vaccination est donc de se protéger, de protéger les autres et de briser les chaînes de transmission et donc la possible mutation du virus.
- Je peux me faire vacciner si j’ai déjà eu la COVID.
INFO. D’un point de vue scientifique et biologique, vous pouvez vous faire vacciner dès que vous êtes complètement remis de la COVID. Il est important de ne plus présenter aucun symptôme et de se sentir parfaitement bien au moment du vaccin.
Certains pays recommandent d’attendre 3 à 6 mois après l’infection afin de profiter de l’immunité naturelle qui vous protège du virus pendant cette période et faire face aux pénuries d’approvisionnement en vaccins dans certains pays.
- Avoir de la fièvre après s’être fait vacciner est préoccupant.
INTOX. Une fièvre passagère est un effet secondaire courant chez les personnes qui se font vacciner, et pas seulement pour les vaccins contre la COVID-19. Cet effet est généralement temporaire et léger. Du paracétamol peut être pris pour atténuer les effets.
La fièvre est simplement le résultat de l’action du système immunitaire après l’injection du vaccin car notre organisme se prépare pour le jour où il sera confronté au virus.
- L’OMS déconseille une troisième dose
INTOX.Du fait de la résurgence des cas de COVID-19 et de l’augmentation du nombre d’hospitalisations en Europe (concernant principalement des personnes non-vaccinées), dues à une couverture vaccinale trop faible et l’assouplissement des mesures sanitaires, l’OMS recommande aux autorités d’administrer une dose additionnelle en priorité aux personnes modérément et gravement immunodéprimées et aux plus de 60 ans.
- L’ONU déconseille la vaccination obligatoire
INFO. « L’obligation de la vaccination est un dernier recours absolu et n’est applicable que lorsque toutes les autres options possibles pour améliorer la couverture vaccinale ont été épuisées », estime l’OMS.
L’obligation vaccinale se doit de toujours respecter les droits humains et la vaccination forcée n’est jamais acceptable, a déclaré de son côté Michelle Bachelet, la Haute-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU.
« En aucun cas, les gens doivent être vaccinés de force, même si le refus d’une personne de se plier à une obligation vaccinale peut avoir des conséquences légales comme par exemple une amende appropriée», a expliqué Michelle Bachelet.
Pour rappel, l’OMS recommande la troisième dose de vaccin et exhorte à accélérer la vaccination des groupes hautement prioritaires afin d’éviter les formes graves de la maladie.
- Je peux recevoir d’autres vaccins en même temps que celui contre la COVID.
NI INFO NI INTOX. Il est recommandé d’attendre quelques semaines après une vaccination contre la COVID avant de recevoir un autre vaccin. Il est aussi possible de recevoir un autre vaccin entre les deux doses tant que ces injections sont espacées dans le temps.
Il n’y a pas de raison spécifique de penser que les deux vaccins interfèrent l’un avec l’autre, mais nous ne disposons pas des données nécessaires pour être certains de la performance de ces deux vaccins.
- Certains vaccins, autres que les vaccins contre la COVID-19, protègent contre le nouveau coronavirus.
INTOX. Les vaccins contre la pneumonie tels que le vaccin contre les infections à pneumocoque ou la grippe ne confèrent pas de protection contre le nouveau coronavirus. Le virus COVID 19 est différent et nécessite un vaccin qui lui est propre. Les chercheurs travaillent à la mise au point d’un vaccin contre le nouveau coronavirus et l’OMS soutient leurs travaux. La vaccination contre les maladies respiratoires reste fortement recommandée pour protéger votre santé en général.
- Si j’ai le VIH je peux me faire vacciner contre la COVID-19.
INFO. Tous les vaccins autorisés par l’OMS jusqu’à présent (août 2021) sont sûrs pour les personnes vivant avec le VIH car aucun d’entre eux n’utilise les approches des vaccins vivants atténués qui ont été par le passé contre-indiqués pour ces populations.
- On peut se faire vacciner avec deux vaccins anti COVID différents.
NI INFO NI INTOX.. Selon les données actuelles, il n’existe aucun risque de se faire vacciner avec des doses de deux vaccins à ARN messager différents comme Moderna et Pfizer. Il n’y a donc aucune inquiétude à avoir si vous avez reçu des doses de vaccins différents dans votre schéma vaccinal car ces vaccins sont interchangeables. Il s’agit du même mécanisme, du même niveau d’efficacité et de sécurité. La seule différence est que le vaccin Pfizer sera préféré pour les personnes de moins de 30 ans.
Recevoir une dose de Pfizer ou Moderna après une vaccination à l’AstraZeneca et au Janssen ne pose pas non plus de problème. Les données sur les autres types de vaccins sont encore insuffisantes pour savoir s’ils sont également compatibles avec d’autres.
- Les variants ont rendu les vaccins inefficaces.
INTOX.D’une manière générale, les vaccins autorisés par l’OMS conservent leurs performances contre les formes graves de la maladie et contre la plupart des variants. Toutefois certains vaccins ont perdu un peu de leur efficacité contre les formes très légères du spectre de la maladie et leur capacité à protéger contre une infection. Ils restent cependant essentiels pour éviter les formes graves et limiter les contagions.
- Le vaccin peut provoquer un résultat positif lors d’un test de dépistage.
INTOX.Le vaccin n’entraîne pas de résultat positif à un test PCR ou antigénique.
Toutefois, il se peut que les résultats soient positifs dans le cadre d’une recherche d’anticorps (test sérologique), qui mesure l’immunité.
- Si j’ai mes menstruations je peux me faire vacciner.
INFO. Il n’y a aucune raison scientifique qui empêcherait une femme en période de menstruation de se faire vacciner à par qu’elle puisse ressentir une fatigue passagère. Cela ne présente aucun risque particulier.
- Le vaccin a un impact sur la fertilité.
INTOX. Aucune recherche scientifique ne montre que le vaccin nuit à la fertilité de l’homme comme de la femme.
Le vaccin se dégrade dans le corps dans le temps, il stimule à la fois une réponse anticorps et une réponse immunitaire contre la protéine spike du virus. Il ne peut donc pas interférer dans le fonctionnement des organes reproducteurs des hommes ou des femmes.
- Les vaccinés ne doivent pas donner leur sang.
INTOX. Les personnes vaccinées peuvent donner leur sang.
En France, dans la grande majorité des cas, il est possible de donner son sang après une injection de vaccin contre la Covid-19, sans délai particulier.
Il n’y a que dans les cas de vaccination en dehors de l’UE ou dans le cadre d’un essai vaccinal qu’il faudra respecter un délai de 28 jours avant de donner son sang.
- Les vaccins à ARN messager modifient l’ADN.
INTOX.. Les vaccins à ARN se basent sur une molécule, l’ARN messager, qui à une durée de vie limitée et ne reste à l’intérieur d’une cellule que pendant environ 72h avant d’être dégradée.
L’ARN n’entre jamais dans le noyau de la cellule où l’ADN se situe et ne peut donc pas le modifier. Il n’y a pas, non plus, de risque de modification génétique transmissible aux enfants.
- Un vaccin efficace à 90% est dangereux pour 10% des gens.
INTOX. Un vaccin efficace à 90% signifie que le risque d’être infecté par le virus après un contact à risque est divisé par 10. Être vacciné ne peut en aucun cas aggraver la maladie. Les vaccins ne procurent que rarement une protection à 100%, pour la grippe par exemple on considère que l’efficacité est selon les années de 60 à 70%.
- Un vaccin signifie la fin immédiate de la pandémie.
INTOX.La disponibilité d’un vaccin ne signifie pas la fin immédiate de la pandémie de COVID-19. Un vaccin réduira les risques de transmission, son impact dépendra du nombre de personnes vaccinées. Plus il y a de personnes vaccinées, moins le virus circule.
- Les masques chirurgicaux provoquent des intoxications au CO2.
INTOX.. Même si le port du masque chirurgical peut être inconfortable, s’il est correctement porté, son utilisation n’entraîne pas d’intoxication au CO2 ni de manque d’oxygène. Ne réutilisez pas un masque à usage unique et remplacez-le s’il s’humidifie.
- L’OMS conseille le port du masque.
INFO. En juin 2020, l’OMS a revu ses recommandations et “conseille aux autorités d’encourager le port du masque par le grand public dans des situations et lieux particuliers”, notamment quand il est impossible de respecter la distanciation physique.
- Le port du masque provoque le cancer du poumon
INTOX. Si on les achète aux normes européennes, les masques ne contiennent pas de substances toxiques. En effet, le règlement européen de 2017 sur les dispositifs médicaux « interdit toutes substances dangereuses ». Il n’y a donc pas de risque avéré si les masques répondent aux normes. Toute allégation contraire est fausse et ne repose sur aucunes données scientifiques.
Pour s’assurer qu’un masque chirurgical est « normalisé », c’est-à-dire qu’il respecte la législation européenne, il faut que l’emballage comporte le marquage CE, la référence datée de la norme EN 14683 et le type du masque (type 1, 2, 2R).
Unanimes, les spécialistes appellent à continuer à porter le masque, qui est considéré par l’OMS et les autorités sanitaires comme une mesure efficace pour limiter la propagation du virus du Covid-19, en plus de la distance physique et du lavage de mains. Il est d’autant plus efficace qu’il est massivement porté, car les porteurs se protègent mutuellement.
- Le masque à l’extérieur est inutile.
NINFO NI INTOX. À l’extérieur, l’OMS recommande de porter un masque dans les situations où il n’est pas possible de garder une distance physique avec les autres, par exemple : les marchés très fréquentés, les rues bondées et les arrêts de bus.
- Grâce au vaccin je peux enlever mon masque.
INTOX. Bien que la vaccination soit sûre et efficace, elle ne protège pas à 100% du risque de contamination à la COVID-19, principalement avec le variant Omicron hautement contagieux. Il est donc conseillé de continuer à appliquer les gestes barrières comme le port du masque afin de réduire les risques d’infection et de transmission.
- Il faut porter un masque lorsque l’on fait du sport.
INTOX. Il ne faut PAS porter de masque quand on fait du sport, car il peut réduire l’aisance respiratoire. La transpiration peut entraîner une humidification plus rapide du masque, rendant la respiration plus difficile et favorisant la croissance des micro-organismes. Pendant le sport, la principale mesure de prévention consiste à garder une distance d’au moins un mètre avec les autres.
- La meilleure protection contre la COVID-19 est de porter des gants en latex.
INTOX. Se laver régulièrement les mains offre une meilleure protection contre le virus du COVID-19 que le port de gants en latex. Vous pouvez contracter le virus si vos gants entrent en contact avec le virus et que vous vous touchez le visage ensuite.
- Je peux me protéger en pulvérisant de l’alcool ou du chlore sur mon corps.
INTOX. Vaporiser de l’alcool ou du chlore sur tout le corps ne tuera pas les virus qui ont déjà pénétré dans votre corps. La pulvérisation de ces substances peut être nocive pour les vêtements ou les muqueuses, comme les yeux ou la bouche. Sachez que l’alcool et le chlore peuvent tous deux être utiles pour désinfecter les surfaces, mais ils doivent être utilisés en suivant les recommandations appropriées.
- Il faut désinfecter son téléphone.
INFO. Plus de 7000 bactéries différentes peuvent être détectées sur l’écran d’un téléphone portable. Selon l’OMS, le coronavirus peut survivre de quelques heures à plusieurs jours sur les surfaces. Nettoyer son mobile plusieurs fois par jour est donc très important. Il est fortement déconseillé d’utiliser de la javel ou de l’alcool trop concentré, qui pourrait abîmer l’appareil.
Le plus efficace est l’application d’une lingette désinfectante ou d’un chiffon doux pour préserver l’écran avec une solution antiseptique, voire une solution d’alcool à 70% maximum.
- Manger de l’ail peut aider à prévenir l’infection.
INTOX. L’ail est un aliment sain qui peut avoir certaines propriétés antimicrobiennes. Cependant, rien ne prouve, dans le cadre de l’épidémie actuelle, que la consommation d’ail protège les gens contre la COVID-19 Une lampe de stérilisation/désinfection aux ultraviolets peut tuer le coronavirus COVID-19.
INTOX. Les lampes UV ne doivent pas être utilisées pour stériliser les mains ou d’autres parties de la peau, car les rayons UV peuvent provoquer une irritation de la peau.
- Il faut consommer des boissons chaudes et ne pas manger de glaces.
INTOX. Ce que vous ingérez n’a aucun impact sur la température de votre corps. Ni le chaud ni le froid n’ont d’impact sur le virus qui se loge dans les poumons.
- Se rincer régulièrement le nez avec une solution saline peut aider à prévenir l’infection.
INTOX.Rien ne prouve que le fait de se rincer régulièrement le nez avec une solution saline protège les gens contre l’infection par le nouveau coronavirus. Il existe quelques éléments probants indiquant que cette pratique peut aider les gens à se remettre plus rapidement d’un rhume ordinaire. Cependant, il n’a pas été démontré que le fait de se rincer régulièrement le nez permettait de prévenir les infections respiratoires.
- Le fait de mettre de l’huile de sésame empêche le coronavirus COVID-19 de pénétrer dans l’organisme.
INTOX. L’huile de sésame ne tue pas le coronavirus COVID-19. Il existe des désinfectants chimiques qui peuvent tuer le virus sur les surfaces, notamment les désinfectants à base d’eau de Javel ou de chlore, de solvants, d’éthanol à 75%, d’acide peracétique et de chloroforme.
- Boire de l’alcool protège contre le coronavirus COVID-19.
INTOX.Une consommation fréquente ou excessive d’alcool non seulement ne protège pas contre les virus, mais peut augmenter les risques pour votre santé.
- S’exposer au soleil ou à des températures supérieures à 25°C empêche de contracter la maladie du COVID-19
INTOX.. Vous pouvez contracter la COVID-19 sous n’importe quel climat, même par temps chaud ou ensoleillé.
- Il est dangereux de prendre de l’Ibuprofène.
INTOX. Sur la base des informations disponibles, il n’existe « aucune preuve scientifique établissant un lien entre l’ibuprofène et l’aggravation de la COVID-19 ». L’OMS recommande en revanche, et cela est valable pour tous les médicaments, de ne pas recourir à l’automédication et de demander l’avis d’un médecin.
- Les antibiotiques sont efficaces pour prévenir et traiter l’infection par le nouveau coronavirus.
INTOX.. Les antibiotiques n’agissent pas contre les virus, mais seulement contre les bactéries. Le nouveau coronavirus est un virus et, par conséquent, les antibiotiques ne doivent pas être utilisés comme moyen de prévention ou de traitement. Cependant, si vous êtes hospitalisé pour une infection par COVID-19, vous pouvez recevoir des antibiotiques en cas de co-infection bactérienne.
- Les désinfectants, type javel, ne doivent pas être pulvérisés ou introduits dans le corps.
INFO. Ne vaporisez pas sur vous des désinfectants, comme de l’eau de Javel. Ces produits ne doivent surtout pas être ingérés ou inoculés. Ces substances peuvent être toxiques si elles sont ingérées et provoquer des irritations et des lésions de la peau et des yeux. L’eau de javel et les désinfectants doivent être utilisés avec précaution pour désinfecter uniquement les surfaces. N’oubliez pas de les garder hors de portée des enfants.
- Respirer la fumée et les gaz des feux d’artifice ou des pétards peut protéger du COVID-19.
INTOX. Non seulement cela ne tue pas la COVID-19, mais inhaler la fumée et les gaz d’un feu d’artifice ou d’un pétard est dangereux. La fumée des feux d’artifice et des pétards contient du dioxyde de soufre, un gaz légèrement toxique auquel certaines personnes sont allergiques. Il peut irriter les yeux, le nez, la gorge et les poumons, et peut même provoquer une crise d’asthme.
- Les compléments alimentaires sont efficaces contre la COVID-19.
INTOX.Ces compléments peuvent être bénéfiques pour l’organisme, mais la prise de vitamines ou de minéraux ne peut pas agir comme un traitement afin de guérir de la COVID-19. Depuis le début de la crise sanitaire, l’OMS coordonne la recherche pour déterminer quels médicaments seraient les plus efficaces contre le virus.
- La consommation de méthanol, d’éthanol ou d’eau de Javel peut protéger contre le virus du COVID-19.
INTOX. Le méthanol, l’éthanol et l’eau de Javel sont des poisons. Leur consommation peut être mortelle. S’ils sont parfois utilisés comme produits de nettoyage pour tuer le virus sur les surfaces, il ne faut jamais les boire. Ils ne tueront pas le virus dans votre corps et ils endommageront vos organes internes.
- Inhaler de la vapeur permet de tuer le virus.
INTOX. Inhaler de la vapeur d’eau ne permet pas de tuer le virus et soigner la Covid-19.
Si faire des inhalations peut donner la sensation de soulager des difficultés respiratoires, cette pratique n’est qu’un soulagement symptomatique. Ce procédé peut même s’avérer dangereux. La vapeur d’eau chaude peut causer des brûlures et endommager les voies respiratoires.
- Ajouter du piment à vos plats prévient et guérit le virus COVID-19.
INTOX. Les piments, même très forts, n’ont aucun effet sur le virus du COVID-19.
- Les sèche-mains à air chaud sont efficaces pour tuer la COVID-19.
INTOX. Les sèche-mains ne sont pas efficaces pour tuer le nouveau coronavirus si vous ne vous êtes pas lavé les mains. Pour vous protéger contre le nouveau coronavirus, vous devez vous nettoyer fréquemment les mains avec un produit hydro-alcoolique ou à l’eau et au savon. Une fois que vos mains sont propres, vous devez les sécher soigneusement à l’aide de serviettes en papier ou d’un séchoir à air chaud.
GROSSESSE ET ENFANTS
- Avoir la COVID pendant la grossesse peut avoir un impact sur le bébé.
INFO. Les femmes enceintes ont un risque plus élevé de contracter une maladie grave si elles sont infectées par la COVID, d’être hospitalisées et de mourir.
Les bébés nés de ces mères ont un risque plus élevé d’être d’un poids inférieur à la naissance. En revanche, aucun rapport ne fait état de malformations congénitales ou de problèmes inattendus.
- Je ne peux pas allaiter si j’ai la COVID.
INTOX. Le lait maternel en lui-même n’est pas un moyen de transmission du virus au bébé. Concernant le contact de la mère avec le bébé lors de l’allaitement, il a été constaté que le risque de transmission au bébé est très faible. Et si le bébé devait être infecté, les bébés ont généralement des cas très légers de COVID.
Au vu de l’analyse coût-efficacité, les avantages de l’allaitement l’emportent largement sur les risques éventuels de transmission. L’allaitement protège le bébé contre de nombreuses autres maladies qu’il pourrait contracter.
Il est recommandé à la mère de porter un masque et de se laver les mains fréquemment.
- Je peux me faire vacciner si j’allaite.
INFO. Les femmes qui allaitent peuvent se faire vacciner. Il n’y a pas de risque de transmission du virus dans le lait maternel car aucun des vaccins présents sur le marché ne contient de virus vivant.
- Les femmes enceintes ne peuvent pas se faire vacciner.
INTOX. Une grossesse expose à davantage de risque de développer une forme grave du COVID et une infection au COVID au cours d’une grossesse expose au risque d’un accouchement prématuré.
De ce fait, les femmes enceintes présentant un risque élevé d’exposition au virus, par leur activité professionnelle par exemple, ou ayant des antécédents d’affections médicales sous-jacentes qui augmentent leur risque de développer une forme sévère de la maladie, peuvent être vaccinées pendant la grossesse après consultation de leur prestataire de soins de santé.
Il n’existe aucun élément probant laissant penser que la vaccination serait préjudiciable pendant la grossesse. Au contraire, cela peut apporter une protection au fœtus par le biais du transfert d’anticorps.
De plus, aucun des vaccins présents sur le marché ne contient de virus vivant pouvant se multiplier dans le corps et qui pourrait potentiellement créer un problème.
- L’OMS Europe préconise la vaccination des enfants scolarisés
INFO. La vaccination des jeunes scolarisés doit être « envisagée », avec un vaccin homologué pour ce groupe d’âge, en fonction des situations sanitaires nationales. La vaccination des jeunes enfants réduit non seulement leur rôle dans la transmission de la Covid-19, mais les protège également des formes pédiatriques graves de la maladie, a expliqué Hans Kluge, directeur de l’OMS Europe.
La formule du vaccin Pfizer-BioNTech a d’ailleurs démontré une efficacité élevée contre la COVID-19 chez les enfants et a été autorisée pour une utilisation chez les enfants à partir de 5 ans.
L’OMS insiste tout de même sur l’importance de l’équité vaccinale et souligne que les doses de rappel ne sont pas prioritaires pour les enfants alors que des millions de personnes ne sont pas encore vaccinées dans les pays à faibles revenus.
Sources : OMS, UNICEF, Établissement français du sang.