10 octobre 2013 – Jeudi 3 octobre 2013, le Ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a organisé en collaboration avec le MUN (Model United Nations) Society Belgium une conférence au Palais d’Egmont intitulée « La Belgique au cœur des Nations Unies : aujourd’hui et demain ».
Le sujet a suscité un grand intérêt car il abordait la question du rôle de la Belgique au sein des Nations Unies et de ses perspectives. Les responsables de plusieurs agences onusiennes basées à Bruxelles, les Associations francophone et flamande pour les Nations Unies en Belgique (l’APNU et la VVN) ainsi que des diplomates et de jeunes étudiants en relations internationales ont répondu présent.
Rentré récemment de son voyage à New York à l’occasion de la 68ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, M. Reynders a souligné les résultats de cette session et a présenté sa vision du rôle de la Belgique et de ses contributions aux activités des Nations Unies depuis la création de l’Organisation. De plus, il a informé les participants du rôle actif et constructif que la Belgique a particulièrement joué dans les débats concernant la réforme des Nations Unies à la fois en termes de méthode et de budget. Par exemple, il a rappelé que la Belgique a siégé cinq fois au Conseil de sécurité et qu’elle brigue un nouveau mandat pour 2019-2020.
En ce qui concerne la contribution des Etats membres au budget de l’Organisation, le Ministre a insisté sur le fait que la Belgique est le 15ème plus gros contributeur parmi les 193 Etats membres avec un financement qui s’élève à 380 millions d’euros par an. En effet, la Belgique finance 1% du budget régulier et des opérations de maintien de la paix pour un montant annuel de 100 millions de dollars et, tout aussi important, offre davantage tot au long de l’année par des contributions volontaires en faveur des agences, des fonds et des programmes.
« Le Secrétaire général peut compter sur le plein soutien de la Belgique dans les réformes ambitieuses qu’il a proposées à l’entame de son second mandat mais qui malheureusement tardent à se matérialiser faute de consensus suffisant au sein des Etats membres. Le monde a en effet besoin d’une Organisation des Nations Unies adaptée pour répondre aux défis du 21ème siècle », a-t-il ajouté.
Retrouvez l’intervention complète de M. Reynders