Ce lundi 14 janvier 2018, Didier Reynders, Vice-Premier Ministre et ministre fédéral belge des Affaires étrangères et européennes, et de la Défense, a tenu une conférence de presse au Palais d’Egmont de Bruxelles portant sur l’élection de la Belgique comme membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour 2019-2020.
Avec 181 votes préférentiels, c’est la 6ème fois que la Belgique occupe un siège au sein de cet organe exécutif de l’ONU, le dernier remontant à la période 2007-2008. Selon le ministre Reynders, « c’est avec fierté et détermination qu’en tant que membre fondateur de l’ONU, nous nous réunissons autour de la table du Conseil de sécurité. »
En plus du renforcement de l’équipe belge dédiée aux Nations Unies, cette élection implique un travail rigoureux sur une série d’enjeux. Le Belgique s’est ainsi vue attribuer plusieurs tâches pour lesquelles elle aura une responsabilité spécifique. Parmi ces dernières, on peut citer les présidences du Groupe de travail ‘Enfant et Conflits Armés’ et du ‘Comité de sanctions Somalie’ ainsi que d’une « penholdership » du volet humanitaire pour la Syrie en coopération avec l’Allemagne et le Koweït.
Au-delà de ces prérogatives, les capacités de médiations et l’expertise dont le pays fait preuve au regard de l’Afrique centrale en particulier l’amènent à travailler sur des dossiers prioritaires et d’actualité. La Belgique fait ainsi preuve de détermination quant à aider le Secrétaire général des Nations Unies dans ses projets de réformes de l’ONU, s’implique dans la prévention de conflits et dans le combat des changements climatiques. La Belgique s’adonne finalement à une coopération accrue avec les 4 autres membres Européens du Conseil de sécurité, en ce compris la France et la Grande-Bretagne.
Selon Didier Reynders, cette élection est avant tout le résultat d’un travail de plusieurs années que la Belgique se tâchera d’honorer avec modestie afin d’« aller vers le consensus pour bâtir la paix. »